Fin de semaine dans les montagnes

Une amie vient de me demander : « C’est quoi une longue fin de semaine chez-vous ? »  Et bien, je vais vous raconter notre dernière fin de semaine (le 4 et 5 ocotbre 2001) qui était bien remplie.  Si vous souhaitez voir les photos en grand format, cliquez-les avec votre souris.  Je dois mentionner que plusieurs de ces photos ont été prises par John (indiquées par un J à la fin du commentaire)

Après avoir chargé notre 4X4 au maximum, nous sommes partis jeudi matin avec nos amis John et Mary Lou en direction des montagnes: de l’air frais.   Seulement un peu plus d’une heure de route et nous arrivons à Nizwa, ville principale de la région.  Ils ont refait l’autoroute récemment et on se rend beaucoup plus rapidement maintenant.  A Nizwa, nous en profitons pour aller faire un tour au marché, les bébés dans le dos.  Etienne et Mathieu ont bien dormi dans la voiture et sont donc de très bonne humeur.  Nous arrivons trop tard pour le marcher des animaux et l’odeur des restants de poisson est pestilentielle.  Je déteste marcher sur ce plancher mouillé de jus et de sang de poisson, beurk !  Par contre, le coin artisanat est toujours impressionnant avec ses boutiques genre caverne d’Alibaba et les poteries sont toujours belles et font envie.  John et Mary Lou ont eu un coup de foudre pour une cafetière probablement iranienne.

Devant le marché de Nizwa   JPoteries typiques   JMarcher de Nizwa    J

Nous repartons en direction de l’entrée de la fameuse caverne appelée Al Hota.  Nous voyons à l’écart de la route une caverne et décidons de s’y rendre en marchant, pensant que ce n’est pas le bon endroit pour l’entrée de la caverne Al Hota.  Une fois rendus, nous remarquons qu’il y a quelques cordes et ancrages près de trous dans le sol, ce doit être ici alors.  Nous prenons notre pic-nique en compagnie d’un lézard d’une quinzaine de centimètres de long qui n’est pas du tout craintif.  On se demande même s’il n’est pas nourri par les visiteurs ?  Il ne semble pas apprécier nos dates ni nos noix !!

A l'entré de la cave de Hota    JA l'ombre pour un pic-nique   J

Nous continuons la route vers le sommet de Jabal Akdar (la montagne verte), où nous trouverons un site de camping et……un site de décollage de parapente ;  il  reste maintenant à trouver le site d’atterrissage, nous garderons cet objectif pour le lendemain.  Les paysages sont  impressionnants, nous donnons le biberon à Mathieu et Etienne sur le bord de la route où nous avons une vue splendide sur les montagnes. 

L'heure du biberon, quelle vue!    JLes rochers nous surprennent par leur beautéEn famille     J

Mais, au loin, on entend le tonnerre et on peut voir que la pluie vient sur nous.  Nous installons notre campement rapidement.  Mary Lou nous mentionne qu’à chaque fois qu’elle est venue ici il a plu à 4 heure…et bien la pluie fut en retard de 20 minutes seulement.  Nous mettons rapidement tout dans la tente, incluant les bébés dans leur banc d’auto.  Je n’ai jamais vu un orage comme celui-là.  Notre tente s’est pliée, sans casser par contre.  John et Mary Lou s’étaient installés dans leur voiture et ont pris plusieurs photos, selon eux, le vent pouvait atteindre 100 km/h.  La pluie était incroyablement forte et passait au travers de la toile en fine bruine.  Le bruit de la pluie, et à un moment de le grêle même, sur la tente faisait un vacarme épouvantable.  Nous étions dans la tente à réconforter les bébés, Etienne était le plus effrayé des deux :  « Ca va, n’ayez pas peur, maman est là » ; mais elle a peur elle aussi, il faut avoir l’air courageuse dans ces moments !!  Après que le plus gros de l’orage soit passé, Johan est sorti pour se doucher et faire des canaux tout autour de la tente.  Le plancher de la tente était devenu comme un lit d’eau, et l’eau commençait à s’infiltrer.  J’ai nourri Etienne et  Mathieu en me disant que s’ils sont occupés ils auraient moins peur.  Johan est revenu, nous avons installé à la hâte les tapis de sol et nous nous sommes allongés, chacun un bébé sur le ventre, nous avons tous les quatre réussi à dormir un peu.  A sept heure, tout est fini, John nous annonce qu’il peut voir des étoiles.  Nous sortons, Mathieu et Etienne sont maintenant bien réveillés puisqu’ils viennent de faire la sieste.  Nous décidons donc de faire un feu de camp, il manquerait quelque chose sans feu.  Johan avait eu une bonne idée en achetant du fromage à raclette.  Il fait fondre le fromage près du feu et le racle sur des morceaux de pommes de terre, le tout accompagné de petits cornichons : mium.  Mous nous couchons tôt dans une tente à moitié sèche.

Le déluge      JNotre pauvre petite tente sous l'orage      JRien ne peut l'arrêter....      J

Durant la nuit, Mathieu et Etienne se réveillent plusieurs fois, nous ne dormons pas très bien.  On fini donc par les prendre avec nous, je dors coincée entre Mathieu et Etienne, je n’ose pas trop bouger et je me lève presque plus fatiguée que la veille : c’est le bonheur du camping !!  La journée est magnifique, comme toujours à Oman, nous avons les montagnes pour nous.

Etienne:  "Moi j'ai bien dormi, et vouz?"     JLever du jour        JIl n'y a pas de voisins ici       J

cliquez ici pour lire la suite du récit